Le marché du e-commerce est toujours en forte croissance, soit 14%. C’est une activité rentable qui embauche , utilise massivement les réseaux sociaux, dispose d’une boutique mobile et génère des ventes hors ligne, exporte et adresse de plus en plus le marché BtoB. Le e-commerce est de plus en plus rentable.
Les chiffres clés sur l’activité e-commerce (source FEVAD):
> En 2015 le e-commerce c’est 14% de progression
> Les français ont dépensé plus de 65 milliards
> C’est 182 000 sites marchands actifs en France
> En 2016 c’est la barre des 70 milliards € des dépenses sur les sites e-commerce par les français et près de 200 000 sites marchands actifs.
Le portrait des e-commerçants TPE/PME (source Etude Oxactis – KPMG)
Le monde physique continue à être séduit par le e-commerce : 28% des e-commerçants sont des commerçants de proximité. La part des pure-players reste stable à 40%, portée par le dynamisme de l’entreprenariat.
Les e-commerçants sont toujours majoritairement installés dans les communes rurales de moins de 20 000 habitants (stable à 56%). On note néanmoins une légère remontée des agglomérations de plus de 100 000 habitants (23% en 2015, 20% en 2014). les commerçants implantés dans les grandes villes bénéficient du e-commerce pour dynamiser leur activité.
Si en moyenne les femmes représentent de 25 à 30% des dirigeants TPE/PME, elles sont plus fortement représentées dans le e-commerce avec 36%.
Concernant les tranches d’âge, c’est 43% qui ont les 35-49 ans, suivis par les 50-64 ans (35%) puis par les 25-34 ans (16%).
Les motivations et freins pour se lancer dans le e-commerce
Les deux principales motivations des e-commerçants sont : améliorer sa visibilité et élargir sa zone de chalandise. Ce sont les deux principales motivations des e-commerçants, avant même l’augmentation du chiffre d’affaires.
Les freins auxquels pensent les e-commerçants avant de se lancer dans le e-commerce, sont le manque de compétences et de temps, alors que la concurrence sur le web n’est plus un sujet particulier. Les coûts et les délais pour atteindre la rentabilité ne sont plus les freins principaux.
Les e-commerçants sont les champions de l’exportation
Ils exportent principalement dans les pays frontaliers et pas seulement francophones, comme la Belgique (73%), mais aussi, malgré les challenges de la langue, de la logistique et du marketing, en Espagne (39%), au Royaume-Uni (36%), en Allemagne (35%) et dans les pays de l’Union Européenne (47%). C’est ainsi un secteur qui permet de dynamiser les exportations françaises.
Le e-commerce, 1ère source de création d’emploi en France en 2016
13% des e-commerçants ont embauché en 2015 (7% en 2014), tandis que les perspectives d’embauches sont encore plus favorables pour 2016, avec 21% des sites marchands qui prévoient des recrutements.
La hausse des embauches et des prévisions d’embauches confirment aussi que le e-commerce est une activité en forte croissance et rentable.
Les e-commerçants profitent pleinement du potentiel du BtoB
La part des e-commerçants qui vendent aux professionnels s’accroit d’année en année, c’est 53% des marchands qui vendent aux professionnels en 2015 (49% en 2014) : 8% ont un site dédié à la vente uniquement aux professionnels, et 45% vendent à la fois en BtoB et BtoC (40% en 2014). Les e-commerçants BtoC, plus rôdés aux questions e-commerce, profitent du potentiel du BtoB dans le développement de leur stratégie commerciale.
Le e-commerce, une formidable source d’opportunité pour des ventes hors ligne
75% des sites marchands ont généré des ventes hors ligne. L’impact des ventes en ligne sur les magasins physiques continue de progresser (+ 12 points par rapport à 2014). 63% des propriétaires de boutiques et des sites marchands bénéficient d’un impact positif de leur site marchand vers leur point de vente.
Le commerce connecté: tous les canaux de vente sont exploités
Places de marchés, comparateurs de prix, réseaux sociaux et m-commerce, tous les outils du commerce connecté sont utilisés par les e-commerçants. 83% des sites marchands utilisent les réseaux sociaux dans un but professionnel, avec près de la totalité sur Facebook (92%), loin devant Google+ et Twitter (27%), tandis qu’Instagram fait son entrée au classement avec déjà 5% d’utilisateurs.
C’est 29% des e-commerçants qui vendent sur les places de marché, dont 86% qui vendent sous leur propre marque / enseigne.
Pour satisfaire les nouvelles attentes des consommateurs, les e-commerçants continuent à adopter massivement le mobile (82% en 2015, 72 % en 2014). Les tablettes sont aujourd’hui un outil naturel pour acheter en ligne.
Résumé de l’étude :
L’e-commerce, une croissance à 2 chiffres + 14%
Les chiffres à retenir :
– 13% des e-commerçants ont embauché en 2015
– 40% des e-commerçants enregistrent une activité rentable (+30% de croissance)
– 83% des e-commerçants utilisent les réseaux sociaux avec une écrasante domination de Facebook
– 82% des e-commerçants disposent d’une boutique mobile
– 63% des commerçants pratiquent le commerce en ligne et bénéficient d’un impact positif de leur site marchand vers leur boutique physique
– 55% des e-commerçants exportent
– 45% adressent le marché du BtoB